Les 13 similitudes entre un sportif de haut niveau et un jeune entrepreneur

Les 13 similitudes entre un sportif de haut niveau et un jeune entrepreneur

  • Objectivation

J’ai pour habitude de comparer la fixation d’objectifs avec un tour en voiture sans destination.

Imagine que tu sors de chez toi, tu es dans ta voiture, tu allumes le moteur et que tu te mettes à rouler sans avoir pris le soin d’entrer une destination dans ton gps. 

Où est ce que tu vas arriver à ton avis ? 

Très certainement quelque part, mais à un endroit que tu n’auras pas choisi consciemment. Tu auras avancé c’est sur mais tu n’auras pas atteint ton objectif initial parce que tu ne l’as tout simplement pas fixé avant de partir. 

J’ai personnellement été dans ce cas lorsque j’étais jeune basketteuse professionnelle, j’avançais parce que j’étais motivée, disciplinée et persévérante mais j’aurai pu avancer 4 fois plus vite en étant au clair dès le début sur mes objectifs personnels. 

En tant qu’entrepreneur c’est pareil, tu vas avancer quoi qu’il se passe puisqu’en début d’activité on est au four et au moulin, mais tu te rendras rapidement compte que sans objectifs clairs (de chiffre d’affaire, d’augmentation de tes clients, de stratégie de contenu…) tu auras des moments de down où tu ne sauras plus dans quelle direction aller pour pouvoir continuer à avancer. 

Donc en résumé, l’objectivation c’est ton point de repère. Toutes tes actions quotidiennes devront être en adéquation avec tes objectifs. 

  • Discipline

J’en parlais un peu plus haut, sans discipline et plus particulièrement encore sans auto-discipline il te sera compliqué d’atteindre tes objectifs. 

On dit que la discipline se définit comme faire ce que tu n’as pas vraiment envie de faire, et qui te permet de faire ce que tu as vraiment envie de faire. 

Une fois que tes objectifs sont clairs et qu’ils te font kiffer (un point à ne surtout pas négliger sous peine d’être épuisé une fois le succès atteint), il est nécéssaire pour tout entrepreneur comme pour tout sportif de haut niveau de se discipliner. 

Imaginerais-tu Kévin Mayer, un décathlonien français pour ceux qui ne connaissent pas, ambitieux comme il est en train de s’envoyer un paquet entier de magnum la veille de sa compétition ? 

Ok, j’exagère le trait pour que ce soit bien explicite mais j’imagine que tu vois bien le parallèle ? 

Tu ne peux pas te fixer un objectif ambitieux en tant qu’entrepreneur et ne pas mettre les actions en place qui vont pouvoir soutenir ton énergie au quotidien et te permettre de te rapprocher de tes prochaines victoires. 

Ça n’a tout simplement pas de sens ! 

  • Perseverance 

La persévérance pourrait se définir comme « tenir jusqu’à la fin ». 

C’est se vouer volontairement à une idée au plan émotif, intellectuel, physique et spirituel, jusqu’à ce qu’elle ait triomphé, ou encore à une tâche jusque ce qu’elle soit achevée. 

La persévérance est très exigeante. 

La bonne nouvelle c’est que tout ce que tu donnes est un investissement dans ton propre développement.

En effet, en tant que sportive de haut niveau, la persévérance était une de mes qualités les plus importantes. 

Je n’acceptais pas de partir de la salle tant que je n’avais PAS réussi l’objectif qui était fixé sur des exercices de réussite aux tirs par exemple. Quitte à rester 30 minutes de plus à la salle. 

Je n’acceptais pas la défaite avant que la fin du match ait sonné. 

Je ne me suis pas laissée abattre par les non-seléctions en équipe de France jeunes, malgré la déception bien présente, j’ai continué à y croire et à je voulais m’améliorer d’année en année. 

Le parallèle avec l’entrepreunariat est tout aussi évident. En tant qu’entrepreneur tu vas avoir des déceptions, des échecs, des portes qui se ferment. C’est inévitable. 

Mais si tu es au clair sur ton objectif, que tu te créés des habitudes et des routines qui soutiennent ton énergie de manière durable, que tu vois à long terme, les obstacles ne seront que des cailloux sur la route et ta persévérance fera la différence dans le temps.

  • Rencontrer des obstacles

En parlant de cailloux, la transition est toute trouvée. 

Qu’on soit clair, si en tant qu’entrepreneur ou en tant que sportif de haut niveau tu ne rencontres pas d’obstacles c’est que tu es bien, bien en dessous de ton potentiel maximum. 

Le quotidien d’un entrepreneur est très représentatif de cette caractéristique, plus encore que celui du sportif à mon sens. Peut-être parce que je viens du sport collectif. 

En tant qu’entrepreneur tu fais face à des situations nouvelles et challengeantes tous les jours. En début d’activité tu es un homme ou une femme-orchestre et du coup tu ne fais pas tout efficacement. 

Mais chaque erreur et chaque obstacle rencontrés t’offre une opportunité de croissance si tu sais t’en saisir. 

  • Échouer 

Échouer fait partie du métier j’ai envie de dire. Et c’est une notion particulièrement challengeante pour moi qui suis plutôt perfectionniste. 

Le challenge est d’accepter de tester des choses imparfaites et de les améliorer au fur et à mesure. 

Plus tu testes, plus tu te plantes, plus tu ajustes, et plus tu avances. 

J’ai longtemps buté sur cette phase d’acceptation durant mes années de basketteuse pro, la première chose à faire était d’accepter de faire des erreurs en compétition et du coup d’agrandir ma zone de compétences pour devenir la meilleure version de moi-même en tant que sportive. 

Si tu te contentes de ne faire que ce que tu sais bien faire, tu es efficace certes, mais tu ne te challenges pas. Tu restes dans ta zone de confort et tu limites tes opportunités de croissance.

En tant qu’entrepreneure, j’ai une vigilance particulière à présent pour continuer à me challenger et à faire des erreurs même si mon naturel aimerait que ce soit au top dès le départ. 

Et c’est exactement cette vigilance que tu dois toi aussi garder à l’esprit lorsque tu démarres ton activité.

  • Prendre du recul 

A ce stade, je t’entends déjà me dire : ok faire des erreurs c’est bien mais si je ne fais que des erreurs tout le temps comment je progresse ?

Je me trompe ?

C’est la où en tant que basketteuse pro, j’ai découvert un fantastique outil que je n’ai pas utilisé de manière optimum pendant mes 7 premières années et qui se nomme la prise de recul ! 

Dans le basket, on a souvent tendance à le faire collectivement en revisionnant des séquences vidéo du match précédent sélectionnées par l’entraîneur. Et parfois lorsque le staff le permet on peut aussi le faire de manière plus individualisée. 

Me concernant je vois bien le parallèle entre une séance de vidéo au basket et une séance de coaching pour un entrepreneur. 

Il s’agit d’un moment en dehors de l’action pour zoomer sur les détails qu’on ne voit pas quand on est en train de charbonner. 

 

Et comme l’aime à dire mon mentor et premier coach Nicolas Gétin : 

Ce que tu mesures progresse ! 

La première fois que je l’ai entendu dire cette phrase je ne l’ai pas de suite intégrée. 

Puis plus j’avançais plus j’infusais. 

Et plus j’infusais, plus je comprenais que si je ne regardais pas le positif je ne pouvais pas le reproduire jusqu’à épuisement de ce qui fonctionne.

Et que si je ne regardais pas précisément les points à améliorer, je ne pouvais pas les faire monter en compétences. Et par conséquence je ne pouvais pas non plus me faire monter en compétences.

En résumé tester, actionner, se tromper c’est top à condition que tu investisses dans un espace pour toi afin de faire un arrêt sur image pour pouvoir repartir de plus belle ensuite. 

  • Connaitre ses points forts et ses axes d’amélioration & les réactualiser régulièrement

Plus tu vas investir sur toi, plus tu vas te connaître sous des angles insoupçonnés quelques mois auparavant encore. 

Tu vas donc être des plus en plus au clair sur tes points forts, sur les domaines que tu aimes mais aussi sur tes axes à améliorer. 

Personnellement je me fie à la loi de Pareto pour cette partie là, qui consiste à passer 80% de ton temps sur tes points forts et 20% de ton temps à faire grandir tes points d’amélioration.

J’aime à donner l’exemple d’un joueur de basket qui dans une compétition ne va utiliser sa main faible que 2 ou 3 fois pour shooter au panier sur 35 minutes de temps de jeu. 

A ton avis est ce que ça vaut vraiment la peine de passer 1h d’entraînement par semaine à développer cette main faible ou ne vaut-il pas mieux entrainer sa main forte à être plus efficace dans la durée ? 

Perso, ma réponse est toute trouvée. 

Une fois que tu es au clair sur tes compétences et tes axes d’amélioration, il est important de ne pas les croire figés dans le temps. 

Il est donc nécéssaire de les ré-actualiser assez régulièrement.

Au basket j’avais pour habitude de ré-actualiser toutes les 6 semaines. 

Aujourd’hui en tant qu’entrepreneur, faire un point tous les 3 mois me semble intéressant pour le moment, surtout si tu travailles sur des cycles de 90 jours. 

Ce sera certainement amené à évoluer dans le temps.

  • Etre multi-casquettes 

Un autre des points communs entre un sportif de haut niveau et un entrepreneur est le fait d’être multi-casquettes, du moins au départ. 

En effet, un sportif doit aussi bien gérer sa partie technique, que sa préparation physique, que sa récupération, que son alimentation, que sa communication, que sa relation avec son agent et ses partenaires. 

Un entrepreneur qui débute est au four et au moulin. Il gère aussi bien son coeur de métier, que sa communication, que son marketing, que ses finances, que son administratif, que son commercial et que son réseau.

Il est donc nécéssaire de faire preuve d’endurance et de souplesse lorsqu’on débute. Il est tout aussi important d’être en mode « éponge » et de poser le maximum de questions possibles autour de soi pour accélérer notre apprentissage. 

Plus d’écoute que de paroles pendant cette phase est nécéssaire. 

  • Etre son propre branding

Je ne vais pas m’étendre sur ce sujet car je ne suis pas experte en marketing mais il me semble tout de même important d’avoir 2-3 idées en tête à ce sujet.

Excepté pour la vente de produits, que ce soit un sportif ou un entrepreneur à son compte, la plupart du temps l’image de marque est associée à notre nom. 

Il est donc important d’incarner ce qu’on souhaite véhiculer en terme de message. 

C’est le fameux « faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait ».

Sinon il risque fortement d’y avoir un décalage d’actions et de paroles qui se ressentira forcément au niveau des ventes ensuite.

Lors de ma carrière de basketteuse pro, j’ai eu une période où j’ai essayé de « rentrer dans le moule » comme on dit. 

Ça a été un vrai désastre ! 

J’ai une personnalité créative et explosive et j’essayais de passer inaperçue et de bien réaliser ce qu’on attendait de moi. 

Ce qui ne me correspondait absolument pas !

Je répondais donc aux attentes extérieures mais en aucun cas aux miennes. 

  • Rencontrer des succès de courtes durées

Sur ta route, entrepreneur ou sportif tu vas rencontrer un lot d’obstacles mais aussi un lot de succès.

Des victoires comme on aime les appeler dans le milieu du sport de haut niveau et du coaching.

A la fin d’une journée, j’aime à me demander de quoi j’ai été fière aujourd’hui ? 

Ça aide non seulement à les nommer mais aussi à les regarder vraiment, sinon on a tendance à se dire qu’on effectue pas grand chose (ça a été mon cas durant ma carrière de basketteuse, je ne regardais tellement pas mes avancées que j’avais souvent l’impression que ma pratique manquait de sens).

Il y a une chose que j’ai compris assez tardivement mais qui ne me quitte plus aujourd’hui. 

C’est que si tu ne regardes pas ce que tu accomplis et ce qui fonctionne pour toi, tu ne peux pas le reproduire encore et encore dans ton business jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus.

  • Avoir de la concurrence

Je ne parle pas souvent de cette partie-ci mais elle a été très importante dans ma carrière de sportive de haut niveau. 

En effet si on considère la première et la deuxième division françaises (les divisions où j’ai principalement joué), il y a 24 équipes et à mon poste de meneuse de jeu, il y avait en tout et pour tout une trentaine de places. 

Considérant que la plupart du temps nous signons des contrats de 10 mois, ta place est remise en jeu après chaque saison. 

Dans ce milieu rien n’est acquis et il y a une réelle pression autour de cette notion. 

Quel est le parallèle que je fais avec l’entrepreunariat ? 

La concurrence est bien présente aussi dans ce milieu et il y a un vrai travail de fond à effectuer pour se démarquer des autres dans ton domaine. 

Pour ma part j’ai toujours fait la différence dans le temps par rapport à la qualité et la regularité de mon travail. Ainsi que par la spécificité que j’amenais dans chacune de mes équipes : leadership et créativité dans le jeu.

Des autres très bons professionnels dans ton domaine il y en a c’est certain. 

A toi de trouver ton propre style en tant qu’entrepreneur et à afficher clairement ce que tes clients vont gagner en travaillant avec toi plutôt qu’un autre. 

  • Connaître son stress- ses émotions

Tout au long d’une carrière entrepreunariale ou sportive tu vas rencontrer des moments de stress intense, des joies intenses et de grosses déceptions

Quoiqu’il se passe ce sera de l’intensité. 

L’enjeu ici est de trouver l’équilibre entre vivre ses émotions et ne pas pour autant se laisser dominer par elles. 

C’est un réel apprentissage continu.

Pendant ma carrière de sportive je suis passée par plusieurs phases, adolescente j’étais très expressive sur le terrain, un vrai volcan. 

Capable du meilleur comme du pire. Avec des gestes et des paroles non maitrisée. C’était le feu à l’état pur.

Puis au fur et à mesure de mes expériences, je commençais à maitriser ces émotions et à ne plus me laisser dominer par elles. 

Je suis également passée par une phase où je me suis coupée de toutes émotions, où je me faisais croire que je ne ressentais plus rien. 

J’apprends encore aujourd’hui à maitriser ce feu. A le mettre à mon service. 

Notamment en prenant conscience de mes émotions quand elles se présentent, à m’autoriser à les vivre, et à ne pas les laisser guider mes choix.

Un travail de chaque instant. 

  • S’entourer de partenaires qualifiés pouvant nous aider

Je finis cet article sur un de mes points préférés et qui pour moi est juste un essentiel. 

J’ai longtemps cru qu’il fallait se débrouiller seule, qu’il fallait être indépendante, ne rien devoir à personne. 

Coucou héritage familial que j’ai emporté dans mes valises ^^

Aujourd’hui, j’apprends à faire différemment et à reconnaitre la puissance de m’entourer de manière qualitative, en adéquation avec mes valeurs et avec ma destination choisie.

Je m’entoure de gens en qui j’ai confiance et avec qui j’adore passer du temps.

Et c’est tellement plus riche et tellement plus apprenant !

Je ne reviendrai pas en arrière, pour rien au monde.

C’est certes un challenge de chaque instant car étant de nature plutôt introvertie, j’aime quand même bien mes moments de calme et d’indépendance.

Cependant la voix au fond de moi qui m’accompagne depuis toute jeune et qui m’a sans doute guidée vers ce sport collectif et maintenue autant de temps en amour pour cette balle orange est toujours bien présente et se renforce de jour en jour .

Le tout en évoluant aujourd’hui autour de personnes ultra exigeantes dans leurs domaines respectifs. 

Cette voix c’est celle qui me murmure chaque matin que seul on va vite mais qu’ensemble on va vraiment bien plus loin ! 

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Comment faire pour trouver de la stabilité dans le jeu ?

Comment faire pour trouver de la stabilité dans le jeu ?

Toi jeune sportif ambitieux, avec des rêves plein la tête…

EST-CE QUE ça te viendrait à l’idée de t’assoir sur une chaise à 3 pieds ?

 

Si tu es casse-cou peut être que oui, pour te lancer un défi c’est possible également, mais pour être bien confortablement assis et stable, est ce que ça te viendrait à l’idée ?

 

Parents et entraineurs de ces jeunes sportifs ambitieux, est ce que ça vous viendrait à l’idée de proposer à ces jeunes de s’assoir sur cette chaise bancale ?

La réponse est bien évidemment non.

 

A ce stade là tu te demandes certainement pourquoi je te parle de chaise un dimanche matin ? 

 

Non je n’ai pas signé un CDI chez Ikea pour vendre des chaises Odger.

 

Je te parle de ça parce que c’est ce qu’il se passe à chaque fois que vos jeunes se retrouvent sur le terrain, confronté à la pression du jeu lorsqu’il n’a pas de suivi en préparation mentale. 

 

Je m’explique, considérons que cette chaise, qui normalement construite repose bien sur ses 4 pieds soit la représentation de la pratique du sport de haut niveau.

 

Le premier pied représente la partie technique : tout ce que vos jeunes apprennent sur le terrain, la plupart du temps balle en main pour le basket. Ce point là est plutôt très bien maitrisé chez nous, c’est vrai, il est le résultat d’une politique formation orientée en ce sens depuis des années.

 

Le second pied représente la partie tactique : tout ce qui concerne l’aspect QI basket comme j’aime à l’appeler. Apprendre à mettre la balle au bon endroit, au bon moment. Ou encore savoir exécuter des systèmes de jeu et pourquoi on exécute ce système dans telle situation, plutôt qu’un autre.

 

Le troisième pied représente quant à lui, la préparation physique. Comme son nom l’indique c’est tout ce qui préparera le corps à encaisser l’intensité de la pratique sur le terrain et qui permettra de réaliser les gestes techniques en toute sécurité.

Et comme tu t’en doutes nous arrivons maintenant sur le dernier pied, qui est encore très branlant actuellement en France, et qui représente la préparation mentale. 

 

Ce dernier pied c’est celui qui va aider à avoir les idées claires et la tête froide quand le joueur sera sous pression. C’est celui qui va aider à se connaitre en tant que personne et qui va permettre au sportif de grandir par conséquent. C’est celui qui va permettre de prendre du recul dans une activité qui est plutôt orientée dans l’action répétée.

 

Et il est tout aussi important que les 3 autres pieds de la chaise ! Car sans lui la stabilité fait défaut. Tu l’auras compris à présent avec cette image je pense.

 

Je me suis à titre perso, beaucoup assise sur une chaise à 3 pieds durant ma carrière professionnelle de basketteuse sans arriver à saisir ce qu’il me manquait.

Ce n’est que quelques années après que j’ai compris ce qui me faisait défaut. Et que j’ai enfin pu rééquilibrer ma chaise 🙂

 

C’est pourquoi aujourd’hui je suis très attentive à cet équilibre dans mes accompagnements de jeune carrière pour sportifs ambitieux. 

 

Pour travailler avec moi sur ce pied manquant à la chaise, très simple : un appel au 0650254537, un SMS ou un MP sur Facebook, et on prend une demie-heure d’échanges pour cibler le vrai besoin de votre jeune et ce qui va leur permettre de performer à la hauteur de leur véritable talent. Avec la possibilité de mettre en route un accompagnement hyper individualisé, comme ça ne se voit nul part ailleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Et toi, c’est quoi ton objectif ❓

Et toi, c’est quoi ton objectif ❓

On a tous des objectifs qu’on rêve d’atteindre. Mais pour les faire passer de rêve à réalité, il y a du chemin.

Pour nous le point de départ est de se fixer de VRAIS objectifs. 

Mais alors : quelle est la différence entre un objectif qui te motive VRAIMENT et un objectif qui est juste là sans t’apporter d’énergie  ?

Don’t worry : on t’explique tout ça dans la vidéo ! 

 

Claire & Mel

 

Tu veux aller + loin ? La 1ère séance de 30 minutes est offerte. Rdv directement sur la page coaching/consulting pour en profiter dès maintenant.

Progresse aux lancers francs sans changer ton geste

Progresse aux lancers francs sans changer ton geste

Bon alors à la base je me suis dit « je vais faire des recherches pour voir l’origine de ce shoot, quand est ce qu’il est apparu et tout et tout…

Et puis après je me suis dit que c’était un peu chiant 🤹🏼‍♀️😁

Alors si ça t’intéresse je te mets le lien wiki basket pour que t’apprennes tout ça…

En attendant, on a préféré se concentrer sur la méthode et les petites astuces qui pourraient faire de toi un-e super shooteur-euse de lancers francs sans même que tu aies besoin de changer ta gestuelle de tir !

Pourquoi as-tu besoin de savoir shooter des lancers francs❓

 

 

  • Si tu es très maladroit-e aux lancers francs,  l’adversaire sait qu’il peut faire faute sur toi dès que tu gagnes ton 1 contre 1. Et ça c’est pas top… Tu as  déjà entendu parlé du Hack-a-shaq ? La stratégie en nba qui consistait à essayer d’arracher les bras de Shaquile O’neal quand il montait au cercle… Vu qu’il n’était vraiment pas adroit aux lancers francs, c’était la meilleure chose à faire. Bref j’imagine que tu as pas envie qu’on te fasse subir ça…
  • C’est une bonne aide pour bosser sur ta gestuelle de tir : quand on a fait des stage avec docteur shoot Nicolas Gétin, on a bossé énormément à cette distance pour modifier et améliorer notre gestuelle. Au final, pour moi, c’est une bonne aide de shooter des lancers francs quand mon tir à trois points part un peu en cacahuète ^^
  • Les fins de matchs, c’est soit des trois points soit des lancers francs… Et oui parce que si tu vas au cercle en fin de match et que c’est serré, tu peux être sur-e que la défense va y mettre de l’impact physiquement et donc il y a un gros risque pour qu’elle fasse faute. Rien de plus frustrant que d’avoir le lancer franc de la gagne et… de le louper 
  • C’est des points faciles: oui oui alors je dis pas que c’est facile de marquer des lancers francs, mais c’est « facile » parce que la défense doit jouer à 1,2,3 SOLEIL pendant que tu shootes. Donc tes plutôt tranquille pour les tirer
  • ça ruine le moral de tes adversaires d’encaisser des lancers francs : ils peuvent pas défendre donc ils ont qu’à te regarder marquer… Et à l’inverse si tu loupes, l’adversaire est content d’avoir fait faute

Bref…

Le lancer francs est un tir important au basket.

Alors on est parti pour te balancer toutes nos astuces pour que tu progresses dès maintenant au lancer franc sans changer ton shoot ! 

1 – prendre ton temps 

Tu as 5 secondes pour shooter.

5 secondes c’est long.

Rares sont les joueurs joueuses qui utilisent la totalité des 5 secondes pour shooter (tu peux observer tes co-équipiers pour voir le temps qu’ils mettent à shooter pour vérifier nos infos ^^). 

2 – Gagner du temps 

Non c’est pas la même chose que le conseil d’avant ! 😁

Gagner du temps, c’est surtout en situation de fatigue.

En général quand tu as des lancers francs c’est qu’il y a eu faute sur toi. Donc tu viens d’encaisser un choc, tu es peut-être même tombé-e. 

Et figure toi que tu as le droit de prendre ton temps pour te rendre sur la ligne des lancers francs.

Tu as le droit de prendre quelques secondes avant de te relever.

Tu as le droit de refaire ton lacet (là c’est vraiment quand tes ultra fatigué-e ou que tu sens que ton équipe a besoin de souffler un moment).

Les 5 secondes ne commencent à être décomptées que quand l’arbitre t’a donné le ballon ! 

3 – Utiliser ta respiration

On en a déjà parlé dans une vidéo, Sepp Mougnol est un expert dans ce domaine. Il sensibilise (entre autres) les basketteurs sur l’importance qu’a la respiration sur ta performance.

Au lancer franc, tu peux utiliser ta respiration pour te recentrer sur toi, et te calmer si tu en ressens le besoin. Ça te permettra de faire plus facilement abstraction de l’environnement (spectateurs, score serré, importance du match pour ton équipe et toi, etc) 

Personnellement, j’ai aussi remarqué que je me sens mieux en expirant juste au moment où je vais enclencher mon tir. En gros, je shoote avec peu d’air dans mes poumons. C’est un repère qui fonctionne pour moi, mais je ne suis pas assez calée dans le domaine pour t’en dire plus (demande à Sepp si t’es interressé-e)

4 – Trouver tes ancrages 

Ça te dit quelque chose les ancrages ?

Je les definirai comme des repères qui te permettent automatiquement d’effectuer ton geste.

C’est une explication rapide mais en gros, ça va te permettre en match de retrouver des sensations similaires de celles ressenties lors de tes entrainements au lancer franc. Et donc de pouvoir shooter de manière « automatisée », « instinctive ». 

Par contre c’est pas de la magie : c’est un truc que tu dois travailler à chaque lancers francs, à chaque entrainement, et ça viendra ensuite en match directement.

Exemple d’ancrage : 

  • une phrase que tu peux te dire dans ta tête (« pousse sur tes jambes », « marquer panier », « easy je suis une machine »…) c’est toi qui vois ce que tu as besoin de te dire
  • le placement de tes pieds au sol
  • la respiration (comme ce que je t’ai expliqué pour moi plus haut)

 5 – Ton rituel 

Ça rejoint l’ancrage mais j’avais envie de faire deux points différents (je fais ce que je veux c’est notre site après tout ^^) 

 

Le but du rituel est de te mettre dans les meilleures dispositions pour shooter ton lancer franc : mentalement, physiquement techniquement.

 

C’est donc hyper individuel ! 

 

Il va donc falloir expérimenter ce qui te convient : le nombre de dribble(s) que tu veux faire, où est-ce-que tu places ta concentration et ton attention, ton placement de départ… Toutes ces choses c’est en tâtonnant que tu vas les trouver. 

 

Et en plus ça peut être fluctuant : moi perso je fais pas le même nombre de dribbles à chaque fois. Mon point d’attention est sur ma concentration. J’ai besoin de me sentir calme et sereine quand je vais shooter mon lancer. Donc quand je sens que je suis calme, je peux enclencher mon shoot. Parfois c’est après un dribble et parfois 4. En gros : j’y vais quand je sens que je vais marquer… ça fait un peu prétentieux mais c’est vraiment la sensation que j’éprouve.

 

D’autres joueurs et joueuses sont intransigeant(e)s à ce propos : TOUJOURS le même rituel. Et c’est ok, faut juste trouver ce qui te convient à TOI.

 

Sauter ou Pas sauter

Certains joueurs de haut niveau sautent, mais c’est hyper rare ! Vraiment hyper rare.

Pourquoi ?

Parce que physiquement, ils peuvent shooter avec uniquement leur haut du corps. Ils utilisent leur jambes juste pour se coordonner au niveau de la poussée pour la plupart.
Maintenant, si tu n’as pas encore suffisamment de force, mieux vaut sauter pour le moment plutôt que de déformer ton shoot ! Par contre à l’entrainement tu peux te rapprocher un peu du cercle pour shooter sans sauter, ça te permettra d’amorcer ton futur shoot au lancer franc quand tu auras plus de force.

Comment t’entrainer à shooter des lancers francs 

-> En situation réelle 

Pendant tes practices, tu es en situation de fatigue : c’est assez proche de ce qui se passe en match. C’est donc hyper intéressant de glisser quelques lancers francs à l’intérieur des séquences de jeu des entrainements !

Si ton coach ne fait pas shooter les lancers francs sur les fautes pendant les entrainements, n’hésite pas à en shooter 1 ou 2 entre chaque séquence, avant d’aller boire par exemple. C’est un bon entrainement « en situation réelle »

-> Recherche de ton rituel de lancer franc et de ta concentration optimale 

Il va falloir expérimenter ici. On ne peut pas te donner de réponses toutes cuites a ce sujet, c’est à toi d’essayer et de voir ce qui te convient. Mais ce n’est pas le même travail que le point précédent. 

Deviens un shooteur ou une shooteuse adroit-e aux lancers francs

Tu veux aller + loin ? La 1ère séance de 30 minutes est offerte. Rdv directement sur la page coaching/consulting pour en profiter dès maintenant.

Voilà, avec ces conseils tu peux déjà impulser ta progression de manière significative sur la ligne des lancers francs ! 

On espère que ça pourra t’aider à progresser, à prendre du plaisir en allant shooter tes lancers francs en match comme à l’entrainement ! 

Claire 🤹🏼‍♀️ & Mel 🤹🏻‍♀️

Comment exceller dans le domaine qui te tient à coeur ❓

Comment exceller dans le domaine qui te tient à coeur ❓

Pour répondre à cette question Basketball Impulsion s’est appuyé sur le livre de Geoff Colvin Talent is overrated

L’auteur tout au long du livre étaye son propos : il considère qu’il n’y a pas de talents innés.

On s’est donc naturellement dit que ça pouvait t’intéresser 🙂

Il est commode de considérer que le talent, au même titre que le génie est un attribut mystique. Dans notre société, le talent est généralement considéré comme un fantasme d’excellence fascinant que l’on ne peut pas apprendre.

==> Mais attention SPOILER : c’est une idée générale faussée !

Faisons le parallèle avec notre discipline chérie… penses-tu vraiment qu’un Stephen Curry ou pour prendre un peu plus français comme exemple, qu’une Marine Johannes est née avec son talent ? Et qu’ils n’ont tous deux pas polis leur art ? Qu’ils ne continuent pas de le faire au quotidien ? Je te laisse le soin d’y réfléchir personnellement.

Le talent est plutôt le travail acharné dans la discipline choisie…

Imagine donc tes talents après un investissement total sur plusieurs années !!! Ça te met l’eau à la bouche n’est-ce-pas ? Nous oui 😁

Considérer que le talent est une faculté donnée à la naissance est tentant, et même courant, cependant c’est peu crédible.

Derrière chaque personnalité d’exception se cache surtout à un moment ou à un autre l’exploitation intensive d’une compétence choisie.

D’après Geoff Colvin : la naissance du talent vient avant tout d’un conditionnement parental privilégié 

A ce jour, aucun gêne du génie n’a encore jamais été décelé. Plutôt encourageant non?

Le talent serait donc plutôt lié à l’éducation parentale plutôt qu’à un héritage biologique.

Deux exemples connus  : 

  • Mozart ➡️ il était fils d’un compositeur reconnu et excellent pédagogue.
  • Tiger Woods ➡️ il a commencé le golf à 4 ans et son père était entraîneur professionnel.

Ces deux situations ont contribué à former leurs fils très tôt.

Cependant chacun évoluant dans un contexte familial différent, l’auteur considère que c’est plus justement l’environnement qui conditionne tout progrès.

L’expérience n’est pas synonyme d’excellence

Si la répétition est nécéssaire, elle ne suffit pas à devenir le meilleur.

Il est essentiel de chercher l’intensité et la difficulté pour progresser. 

On peut résumer l’excellence à cette équation (on te rassure on ne se met pas à te donner des cours de maths ^^)

Excellence = pratique qualitative et nécessité d’avoir un effort constant et la volonté d’aller plus loin

Cette discipline de soi est nommée par l’auteur : LA PRATIQUE DELIBEREE

Pour appliquer cette discipline, voici quelques clefs :

  • Maitriser les fondamentaux
  • Consacrer une à deux heures par jour pour s’informer sur ces bases
  • Se fixer un objectif précis (tu peux taper objectif SMART sur google pour aller plus loin si tu as en as envie)
  • Noter les difficultés rencontrées
  • Revenir sur les passages les plus compliqués autant que nécessaire pour atteindre la complète maitrise.

La formule pour être excellent et avoir accès aux opportunités (promis toujours pas de maths, Mel est pas scientifique :-P)

CIBLER LES ZONES PROBLÉMATIQUES + CONCENTRATION MAX + INVESTISSEMENT DE TEMPS ET D’ENERGIE

En résumé le secret de ceux qui réussissent  = Se consacrer pleinement à ce qu’ils aiment !

Elle est pas belle la vie ? 

 

La pratique délibérée rend le talent accessible

Le talent n’a rien de mystique, ni de transcendant, il est mesurable au nombre d’heures que passe un individu à la pratique

L’âge auquel l’apprenant commence est décisif, plus tôt est le mieux.

D’après la théorie d’Hebert Simon et William Chase, 10 ans de pratique sont nécessaires pour atteindre l’excellence.

Dans le cas ou deux individus ont le même nombre d’années de pratique derrière eux, la persévérance est un des atouts clefs pour différencier deux individus.

Même a très haut niveau les meilleurs restent ceux qui s’impliquent le plus intensément en y passant la majeure partie de leur temps personnel.

La différence entre les groupes tient donc à la capacité des individus à être autodisciplinés.

Il n’existe pas de raccourci pour atteindre l’excellence et il est nécéssaire de garder a l’esprit qu’un apprentissage pour être efficace doit être : `

  • Structuré
  • Personnalisé
  • Régulier

Tu commences à y voir plus clair avec cette notion de « talent » ? 

La routine est l’ennemie du talent et du progrès 

Il peut y avoir une forme d’ennui dans la pratique délibérée et studieuse d’une discipline sur le long terme.

L’auteur s’est penché sur : comment maintenir une discipline d’excellence sur le long terme ?

Il s’est appuyé sur l’exemple de Jerry Rice, joueur NFL qui affirme s’être amélioré hors des séances d’entrainement en équipe. Ainsi pour gagner en performance, il suivait, hors saison, un entrainement sur mesure.

99% de ses performances sportives étaient le résultat d’une pratique de conditionnement complémentaire à sa pratique du football. 

Il n’y a donc pas qu’un seul moyen de devenir bon…

Changer régulièrement de technique d’entrainement, d’angles d’approche et d’exercices est nécéssaire pour améliorer ses compétences et se renouveler. 

Donc concrètement le même échauffement, les même tirs, les même exercices tous les mardi et jeudi t’oublies ! Ou tu montres cet article à ton-ta coach !

Faut il être intelligent pour avoir du talent

A retenir :

Si le lien entre QI et talent est souvent établi, rien ne le confirme. Ainsi, les personnalités considérées comme des génies sont surtout capables de mobiliser leurs connaissances dans leur domaine de prédilection.

Hors de leur domaine de prédilection les génies ont des réactions « normales »

 S’intéresser à ce que l’on fait pour développer un talent

Tu l’a compris le talent nécessite de la determination, de la patience et de l’assiduité. Il vaut donc mieux que la discipline choisie soit l’un de tes centres d’intérêt.

La passion est souvent considérée comme le pendant du talent. Elle doit être le moteur qui te permettra de sortir de ta zone de confort.

Étant donné que le talent n’est pas inné et afin de ne pas se démotiver, mieux vaut trouver une discipline qui représente pour toi une zone de confort ou encore une zone de plaisir.

Il s’agit simplement de devenir bon dans ce qui te fait du bien !

Elle est pas encore plus belle la vie ?

Les personnes talentueuses en savent simplement plus

Être excellent implique également de rester lucide quant à ses points à améliorer. Il faut donc savoir se remettre en question en permanence, faire preuve d’ouverture d’esprit et avoir une flexibilité d’approche.

Quelques pistes à envisager :

 

  • Solliciter des retours de tes coéquipiers ou de tes coachs
  • La métacognition (le fait de penser à ses propres pensées) qui aide à se demander comment aller plus loin ou encore quelles émotions peuvent altérer ma performance 
  • Bien connaitre son milieu, son histoire, sa culture, ses codes, son actualité et ses références

L’excellence suppose donc d’avoir une approche plus large de tes performances pour continuer à avancer.

En conclusion, d’après Geoff Colvin, le talent n’est rien d’autre qu’une performance de haut niveau qui se travaille, s’apprend et est constamment en évolution (tu peux acheter son livre en cliquant ici). 

Il ne doit surtout pas être considéré comme une finalité ni un but, mais davantage comme un processus ou encore une attitude. C’est un mode de vie créatif fait de dépassement personnel et d’exigence. 

Alors en route vers ton talent ?

Tu veux aller + loin ? La 1ère séance de 30 minutes est offerte. Rdv directement sur la page coaching/consulting pour en profiter dès maintenant.

Si tu perds pas la balle, tu travailles pas

Si tu perds pas la balle, tu travailles pas

On te laisse découvrir notre vidéo : elle reflète une partie de notre méthode d’entrainement.

Ce sont des pistes qui pourront on l’espère t’aider a progresser rapidement 🙂  

On a fait plus fun que d’habitude (on s’est rendue compte qu’on était un peu chiantes… D’ailleurs tu aurais pu nous prévenir !^^),

 

N’hésite pas à nous dire dans les commentaires (en bas de cette page) si ça te plait ou si ça te plait pas  😁

 

 

 

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Claire 🤹🏼‍♀️ & Mel 🤹🏻‍♀️