Les 11 précieux atouts qu’ amènent un hyper-vivant (hypersensible) dans le monde hyper concurrentiel du sport de Haut niveau ou de l’entreprise ?

Les 11 précieux atouts qu’ amènent un hyper-vivant (hypersensible) dans le monde hyper concurrentiel du sport de Haut niveau ou de l’entreprise ?

Parce que le sujet me passionne et aussi parce que j’en ai marre de lire des conneries sur « comment l’hypersensibilité est un fardeau, on est malheureux et condamnés, oh mon dieu c’est horrible ! »

Je respecte et entends bien entendu le mal-être mais je ne partage pas pour autant cette vision et j’ai préfèré à travers cet article me pencher sur les indéniables atouts qu’amène cette particularité encore méconnue que partagent pourtant pas loin de 10% des Français.

Allons-y donc avec cette question :

Quels précieux atouts amènent un hyper-vivant (hypersensible) dans le monde hyper concurentiel du sport de Haut niveau ou encore de l’entreprise ?

==> Être finement à l’écoute de ses collègues, son environnement, la concurrence, son corps et des ajustements nécessaires à faire pour soi.

 En effet un hypersensible ressent fortement les choses dans sont intériorité et autour de lui. Il a un gout pour le beau et pour le juste. Pour chaque individu la perception sera différente cependant, comme pour tout en chacun.

Ce qui lui permet d’être très souvent juste dans les solutions qu’il apporte, de connaitre très finement ses besoins et ceux de de ses clients et collègues.

==> Être vecteur d’émotions et être à l’aise avec l’intensité de ses émotions, être vecteur de valeurs humanistes et transmettre des choses par son savoir-être avant même son savoir-faire. 

Un hyper-vivant ressent fortement les émotions, que ce soit les siennes ou encore celles des autres et ça peut représenter un fantastique atout d’avoir un individu qui véhicule ce vivant au sein de votre équipe ou de votre entreprise, à condition de savoir utiliser son image de manière à le valoriser.

==> Prendre plaisir dans chaque instant qu’il soit connotés « négativement » ou « positivement »

Un hyper-vivant qui a appris à se connaître et qui se reconnaît comme tel est un amoureux de la vie et veut profiter de chaque instant comme si c’était le dernier en tout instant. Il est une fois de plus un collègue enthousiaste et incarne ce qu’il a envie de vivre pour lui avant tout. Ce qui peut être contagieux et inspirant pour d’autres collègues n’ayant pas encore atteint ce niveau de conscience.

==> Etre force de propositions créatives et innovantes là où la routine peut facilement prendre racine et être néfaste à long terme.

Un hyper-vivant à l’aise dans ses baskets est par nature créatif. Il voit la vie comme un enfant qui découvre le monde. Le champ des possibles est resté ouvert chez lui et il est donc tout disposé à amener du sang-neuf dans chaque nouveau projet. Il foisonne d’idées à condition de l’écouter et de lui offrir un cadre soutenant sa créativité et sa sensibilité.

==> Être source de feedbacks précieux et être en capacité de nommer des choses subtiles dans le but d’être sources de progression à qui sait se remettre en question régulièrement.

En effet l’hyper vivant possède une forme d’extra lucidité. Sans être un super héros pour autant, il perçoit beaucoup d’informations subtiles qui peuvent être rendus en feedbacks au sein d’une équipe ou à destination d’un dirigeant dans le but d’amener de la profondeur et du challenge dans la progression continue.

Il est un excellent anti-procrastination et anti-endormissement pour une entité si on sait l’utiliser à sa juste place.

==> Être source de challenges en interne

Comme énoncé précédemment, l’hyper-vivant n’aime pas stagner, sa façon de penser en arborescence l’amène à sans cesse ouvrir de nouvelles portes, se poser de nouvelles questions et envisager des manières différentes de faire. Il est donc naturellement un élément qui challengera vos équipes par son savoir-être.

L’hyper-vivant se remet perpétuellement en question, il cherche à se réinventer en permanence. Il a conscience que la vie elle-même est éternel recommencement.

==> Être connecté entre son monde intérieur et le monde qui l’entoure et pouvoir faire le pont entre les deux.

L’hyper-vivant ayant appris à connaître et à utiliser son fonctionnement à son service, a une clarté inhabituelle sur ce qu’il se passe au sein de son monde intérieur et est capable de l’utiliser en faisant des vas et vient entre son monde intérieur et le monde qui l’entoure.

==> Voir les obstacles comme des opportunités de grandir et non pas comme des coups d’arrêt sources d’une potentielle victimisation.

L’hyper-vivant à l’aise avec lui même a conscience de son potentiel illimité et utilise les obstacles sur son chemin pour continuer de s’améliorer. ça ne veut pas dire qu’il ne rencontre plus de difficultés bien au contraire, c’est simplement qu’il a appris à voir et à utiliser ses difficultés pour en faire des opportunités de croissance.

==> Est davantage intéressé par une aventure humaine avant tout et est attiré par une forme de co-construction et de gouvernance partagée plutôt qu’un système de compétition à outrance qui n’a aucun avenir dans le temps et est source de déplaisir et destruction personnelle. 

En effet l’hyper vivant a conscience de faire partie d’un tout. Et n’a donc aucun intérêt à détruire ce qui le nourrit, il préfère travailler en harmonie et occuper un espace ou il peut librement nommer ses états d’âme et/ou ses émotions et qu’elles soient prises en compte.

==> Pousser les sujets plus loin que les discussions en surface. Soulever des problèmes que d’autres n’avaient pas vu. 

L’hyper-vivant n’aime pas les discussions en surface, il a très peu d’intérêt pour les aspects superficiels du monde, parfois il ne les comprend même pas. C’est pourquoi avoir un élément aussi précieux au sein de votre entité sera sources de discussions profondes, de questionnements “hors circuit”, source de vie et d’imprévisible.

==> Avoir un haut degré d’investissement et d’engagement au sein de vos équipes.

Un hyper-vivant s’investis pleinement quand il estime que le système de valeurs de l’entreprise correspond à son propre système de valeurs sinon il ne le fait pas. 

J’arrive au bout de cet article concernant le mariage de l’hypersensibilité et de la performance, en espérant que vous retiriez des informations pour emmener dans vos propres expériences.

L’idée n’est pas de faire d’un tout puissant l’hypersensible/hyper-vivant mais bien de tenter de mettre en lumière les caractéristiques qu’il peut lui même faire valoir au quotidien.

Je serai ravie de te lire en commentaires si tu as envie de partager ce que t’évoques cette lecture ? Te sens-tu concerné-e ? As tu conscience de cette particularité qu’est l’hypersensibilité ? En as-tu toi aussi fait une force ?

Steve Kerr : les dessous d’un management sans ego

Steve Kerr : les dessous d’un management sans ego

Steve Kerr est l’un des tous meilleurs entraineurs de l’un des plus prestigieux championnats de basket au monde, la NBA.

Dans cet article j’ai eu envie de vous parler de sa philosophie pour vous faire découvrir qui se cache derrière l’homme affectueux et amical avec ses joueurs, tout autant que l’homme aux 3 pts assassins. 

La première chose à savoir sur Steve Kerr, c’est qu’il n’est pas arrivé à a tête des Warriors sans une préparation de haut niveau. 

Après sa carrière de joueur NBA, en devenant consultant pour une chaine de télévision, il a continué à apprendre de tous les coachs qu’il interviewait. 

En posant certaines questions inintéressantes pour le téléspectateur mais qui nourrissait sa vision de futur coach.

Autrement dit il avait une vision et il s’entrainait chaque jour à apprendre davantage pour accomplir cette vision, peu importe l’endroit où il se trouvait.

Il s’est aussi énormément inspiré de ses mentors tel que Greg Popovic ou encore Phil Jackson, qu’il a côtoyé en tant que joueur ou en tant qu’assistant. 

Il s’est préparé pendant des années à prendre ce rôle de coach, en écrivant régulièrement dans un journal les plays (systèmes) qui l’intéressait, les valeurs qui l’animait et le style d’organisation qu’il avait envie de leader.

Il développait sa philosophie dans le temps de cette manière, de telle sorte que lorsqu’il a eu des entretiens pour devenir coach il était totalement prêt avec une 50aine de plays en stock et une philosophie prête à être pitchée et soutenue devant les propriétaires de franchises NBA.

  • Les 4 piliers fondamentaux de la culture de l’organisation des Warriors

Le fun avant tout : Steve Kerr met un point d’honneur a ce que chacun des membres de son organisation trouve du plaisir au quotidien. 

La pleine présence/conscience : s’assurer de faire les choses le plus justement possible pour soi et pour l’équipe.

La compassion : entre joueurs et envers le jeu en lui même 

La compétition. 

  • Les 2 éléments qui ont particulièrement attiré mon attention dans le management de Steve Kerr

Le premier, c’est le fait de construire son projet collectif autour des individualités dont il dispose et non pas d’imposer un style prédéfini par lui-même. 

Ce qu’il veut dire qu’il tolère les pertes de balles de Stephen Curry par exemple, même si cela ne correspond pas à son idéal de jeu. 

Ou encore qu’il prend Draymond Green pour qui il est, avec toute l’intensité émotionnelle et les débordements qui le caractérise. 

Il n’essaye pas de changer ses joueurs, il les prends là où ils sont dans le moment et il tâche de les faire grandir à partir de qui ils sont. 

Le second point qui m’a particulièrement marqué dans son style de management est qu’avant de prendre ses fonctions, il observe et analyse l’organisation et les forces en présence. 

Le but étant pour lui de capitaliser sur l’existant et sur le déjà accompli. Une belle preuve d’intelligence et d’humilité en somme. 

Il nomme plusieurs fois son désintérêt d’arriver dans une nouvelle organisation en tant que l’homme qui veut tout changer et un imposer sa façon de voir les choses.

Dans la continuité de l’humility-party, Steve Kerr considère que les bonnes idées peuvent arriver de n’importe où. 

C’est comme ça qu’il s’est retrouvé en position d’avoir une suggestion au beau milieu de la nuit de la part d’un de ses « hommes à tout faire » avant un match décisif de finales NBA. 

Ils ont ensuite discuté de l’idée le matin même, pour qu’au final le coach décide de bousculer ses plans de match suite à cette idée victorieuse. 

  • Mindset d’un coach sans ego 

Concernant la partie mindset et sa façon de manager ses joueurs, Steve Kerr ne fait aucune distinction entre les joueurs. 

Cette attitude vient en partie du fait qu’il a été joueur de banc pendant des années et qu’il sait à quel point le joueur dans cette position a besoin d’être concerné et considéré. 

C’est pourquoi il attache une importance fondamentale à discuter avec l’intégralité de ses joueurs régulièrement en dehors du terrain et les encourage à prendre part à la stratégie collective lors des entretiens individuels. 

Je l’ai nommé un peu plus haut mais l’un des piliers du management de Steve Kerr est le fun et il part du principe qu’il vaut mieux s’aérer l’esprit quand rien ne va que de continuer à s’acharner sur quelque chose qui ne fonctionne pas. 

De plus, il est de par son expérience de la vie (il a perdu son père à la vingtaine, mort d’une balle dans la tête), sans arrêt en train de relativiser et ne fait pas du basket l’unique centre de sa vie. 

Il est un homme qui cultive volontairement de multiples centres d’intérêt et invite ses joueurs à en faire de même s’ils le souhaitent. 

J’espère que ce court résumé de « The team Building strategy of Steve Kerr » des leadership case studies t’aura plu et t’aura été utile. 

Si c’est le cas, laisse moi tes retours en commentaires ci-dessous et dis moi ce que tu emmènes dans ton coaching à toi pour implémenter dès tes prochains entraînement. 

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Les 13 similitudes entre un sportif de haut niveau et un jeune entrepreneur

Les 13 similitudes entre un sportif de haut niveau et un jeune entrepreneur

  • Objectivation

J’ai pour habitude de comparer la fixation d’objectifs avec un tour en voiture sans destination.

Imagine que tu sors de chez toi, tu es dans ta voiture, tu allumes le moteur et que tu te mettes à rouler sans avoir pris le soin d’entrer une destination dans ton gps. 

Où est ce que tu vas arriver à ton avis ? 

Très certainement quelque part, mais à un endroit que tu n’auras pas choisi consciemment. Tu auras avancé c’est sur mais tu n’auras pas atteint ton objectif initial parce que tu ne l’as tout simplement pas fixé avant de partir. 

J’ai personnellement été dans ce cas lorsque j’étais jeune basketteuse professionnelle, j’avançais parce que j’étais motivée, disciplinée et persévérante mais j’aurai pu avancer 4 fois plus vite en étant au clair dès le début sur mes objectifs personnels. 

En tant qu’entrepreneur c’est pareil, tu vas avancer quoi qu’il se passe puisqu’en début d’activité on est au four et au moulin, mais tu te rendras rapidement compte que sans objectifs clairs (de chiffre d’affaire, d’augmentation de tes clients, de stratégie de contenu…) tu auras des moments de down où tu ne sauras plus dans quelle direction aller pour pouvoir continuer à avancer. 

Donc en résumé, l’objectivation c’est ton point de repère. Toutes tes actions quotidiennes devront être en adéquation avec tes objectifs. 

  • Discipline

J’en parlais un peu plus haut, sans discipline et plus particulièrement encore sans auto-discipline il te sera compliqué d’atteindre tes objectifs. 

On dit que la discipline se définit comme faire ce que tu n’as pas vraiment envie de faire, et qui te permet de faire ce que tu as vraiment envie de faire. 

Une fois que tes objectifs sont clairs et qu’ils te font kiffer (un point à ne surtout pas négliger sous peine d’être épuisé une fois le succès atteint), il est nécéssaire pour tout entrepreneur comme pour tout sportif de haut niveau de se discipliner. 

Imaginerais-tu Kévin Mayer, un décathlonien français pour ceux qui ne connaissent pas, ambitieux comme il est en train de s’envoyer un paquet entier de magnum la veille de sa compétition ? 

Ok, j’exagère le trait pour que ce soit bien explicite mais j’imagine que tu vois bien le parallèle ? 

Tu ne peux pas te fixer un objectif ambitieux en tant qu’entrepreneur et ne pas mettre les actions en place qui vont pouvoir soutenir ton énergie au quotidien et te permettre de te rapprocher de tes prochaines victoires. 

Ça n’a tout simplement pas de sens ! 

  • Perseverance 

La persévérance pourrait se définir comme « tenir jusqu’à la fin ». 

C’est se vouer volontairement à une idée au plan émotif, intellectuel, physique et spirituel, jusqu’à ce qu’elle ait triomphé, ou encore à une tâche jusque ce qu’elle soit achevée. 

La persévérance est très exigeante. 

La bonne nouvelle c’est que tout ce que tu donnes est un investissement dans ton propre développement.

En effet, en tant que sportive de haut niveau, la persévérance était une de mes qualités les plus importantes. 

Je n’acceptais pas de partir de la salle tant que je n’avais PAS réussi l’objectif qui était fixé sur des exercices de réussite aux tirs par exemple. Quitte à rester 30 minutes de plus à la salle. 

Je n’acceptais pas la défaite avant que la fin du match ait sonné. 

Je ne me suis pas laissée abattre par les non-seléctions en équipe de France jeunes, malgré la déception bien présente, j’ai continué à y croire et à je voulais m’améliorer d’année en année. 

Le parallèle avec l’entrepreunariat est tout aussi évident. En tant qu’entrepreneur tu vas avoir des déceptions, des échecs, des portes qui se ferment. C’est inévitable. 

Mais si tu es au clair sur ton objectif, que tu te créés des habitudes et des routines qui soutiennent ton énergie de manière durable, que tu vois à long terme, les obstacles ne seront que des cailloux sur la route et ta persévérance fera la différence dans le temps.

  • Rencontrer des obstacles

En parlant de cailloux, la transition est toute trouvée. 

Qu’on soit clair, si en tant qu’entrepreneur ou en tant que sportif de haut niveau tu ne rencontres pas d’obstacles c’est que tu es bien, bien en dessous de ton potentiel maximum. 

Le quotidien d’un entrepreneur est très représentatif de cette caractéristique, plus encore que celui du sportif à mon sens. Peut-être parce que je viens du sport collectif. 

En tant qu’entrepreneur tu fais face à des situations nouvelles et challengeantes tous les jours. En début d’activité tu es un homme ou une femme-orchestre et du coup tu ne fais pas tout efficacement. 

Mais chaque erreur et chaque obstacle rencontrés t’offre une opportunité de croissance si tu sais t’en saisir. 

  • Échouer 

Échouer fait partie du métier j’ai envie de dire. Et c’est une notion particulièrement challengeante pour moi qui suis plutôt perfectionniste. 

Le challenge est d’accepter de tester des choses imparfaites et de les améliorer au fur et à mesure. 

Plus tu testes, plus tu te plantes, plus tu ajustes, et plus tu avances. 

J’ai longtemps buté sur cette phase d’acceptation durant mes années de basketteuse pro, la première chose à faire était d’accepter de faire des erreurs en compétition et du coup d’agrandir ma zone de compétences pour devenir la meilleure version de moi-même en tant que sportive. 

Si tu te contentes de ne faire que ce que tu sais bien faire, tu es efficace certes, mais tu ne te challenges pas. Tu restes dans ta zone de confort et tu limites tes opportunités de croissance.

En tant qu’entrepreneure, j’ai une vigilance particulière à présent pour continuer à me challenger et à faire des erreurs même si mon naturel aimerait que ce soit au top dès le départ. 

Et c’est exactement cette vigilance que tu dois toi aussi garder à l’esprit lorsque tu démarres ton activité.

  • Prendre du recul 

A ce stade, je t’entends déjà me dire : ok faire des erreurs c’est bien mais si je ne fais que des erreurs tout le temps comment je progresse ?

Je me trompe ?

C’est la où en tant que basketteuse pro, j’ai découvert un fantastique outil que je n’ai pas utilisé de manière optimum pendant mes 7 premières années et qui se nomme la prise de recul ! 

Dans le basket, on a souvent tendance à le faire collectivement en revisionnant des séquences vidéo du match précédent sélectionnées par l’entraîneur. Et parfois lorsque le staff le permet on peut aussi le faire de manière plus individualisée. 

Me concernant je vois bien le parallèle entre une séance de vidéo au basket et une séance de coaching pour un entrepreneur. 

Il s’agit d’un moment en dehors de l’action pour zoomer sur les détails qu’on ne voit pas quand on est en train de charbonner. 

 

Et comme l’aime à dire mon mentor et premier coach Nicolas Gétin : 

Ce que tu mesures progresse ! 

La première fois que je l’ai entendu dire cette phrase je ne l’ai pas de suite intégrée. 

Puis plus j’avançais plus j’infusais. 

Et plus j’infusais, plus je comprenais que si je ne regardais pas le positif je ne pouvais pas le reproduire jusqu’à épuisement de ce qui fonctionne.

Et que si je ne regardais pas précisément les points à améliorer, je ne pouvais pas les faire monter en compétences. Et par conséquence je ne pouvais pas non plus me faire monter en compétences.

En résumé tester, actionner, se tromper c’est top à condition que tu investisses dans un espace pour toi afin de faire un arrêt sur image pour pouvoir repartir de plus belle ensuite. 

  • Connaitre ses points forts et ses axes d’amélioration & les réactualiser régulièrement

Plus tu vas investir sur toi, plus tu vas te connaître sous des angles insoupçonnés quelques mois auparavant encore. 

Tu vas donc être des plus en plus au clair sur tes points forts, sur les domaines que tu aimes mais aussi sur tes axes à améliorer. 

Personnellement je me fie à la loi de Pareto pour cette partie là, qui consiste à passer 80% de ton temps sur tes points forts et 20% de ton temps à faire grandir tes points d’amélioration.

J’aime à donner l’exemple d’un joueur de basket qui dans une compétition ne va utiliser sa main faible que 2 ou 3 fois pour shooter au panier sur 35 minutes de temps de jeu. 

A ton avis est ce que ça vaut vraiment la peine de passer 1h d’entraînement par semaine à développer cette main faible ou ne vaut-il pas mieux entrainer sa main forte à être plus efficace dans la durée ? 

Perso, ma réponse est toute trouvée. 

Une fois que tu es au clair sur tes compétences et tes axes d’amélioration, il est important de ne pas les croire figés dans le temps. 

Il est donc nécéssaire de les ré-actualiser assez régulièrement.

Au basket j’avais pour habitude de ré-actualiser toutes les 6 semaines. 

Aujourd’hui en tant qu’entrepreneur, faire un point tous les 3 mois me semble intéressant pour le moment, surtout si tu travailles sur des cycles de 90 jours. 

Ce sera certainement amené à évoluer dans le temps.

  • Etre multi-casquettes 

Un autre des points communs entre un sportif de haut niveau et un entrepreneur est le fait d’être multi-casquettes, du moins au départ. 

En effet, un sportif doit aussi bien gérer sa partie technique, que sa préparation physique, que sa récupération, que son alimentation, que sa communication, que sa relation avec son agent et ses partenaires. 

Un entrepreneur qui débute est au four et au moulin. Il gère aussi bien son coeur de métier, que sa communication, que son marketing, que ses finances, que son administratif, que son commercial et que son réseau.

Il est donc nécéssaire de faire preuve d’endurance et de souplesse lorsqu’on débute. Il est tout aussi important d’être en mode « éponge » et de poser le maximum de questions possibles autour de soi pour accélérer notre apprentissage. 

Plus d’écoute que de paroles pendant cette phase est nécéssaire. 

  • Etre son propre branding

Je ne vais pas m’étendre sur ce sujet car je ne suis pas experte en marketing mais il me semble tout de même important d’avoir 2-3 idées en tête à ce sujet.

Excepté pour la vente de produits, que ce soit un sportif ou un entrepreneur à son compte, la plupart du temps l’image de marque est associée à notre nom. 

Il est donc important d’incarner ce qu’on souhaite véhiculer en terme de message. 

C’est le fameux « faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait ».

Sinon il risque fortement d’y avoir un décalage d’actions et de paroles qui se ressentira forcément au niveau des ventes ensuite.

Lors de ma carrière de basketteuse pro, j’ai eu une période où j’ai essayé de « rentrer dans le moule » comme on dit. 

Ça a été un vrai désastre ! 

J’ai une personnalité créative et explosive et j’essayais de passer inaperçue et de bien réaliser ce qu’on attendait de moi. 

Ce qui ne me correspondait absolument pas !

Je répondais donc aux attentes extérieures mais en aucun cas aux miennes. 

  • Rencontrer des succès de courtes durées

Sur ta route, entrepreneur ou sportif tu vas rencontrer un lot d’obstacles mais aussi un lot de succès.

Des victoires comme on aime les appeler dans le milieu du sport de haut niveau et du coaching.

A la fin d’une journée, j’aime à me demander de quoi j’ai été fière aujourd’hui ? 

Ça aide non seulement à les nommer mais aussi à les regarder vraiment, sinon on a tendance à se dire qu’on effectue pas grand chose (ça a été mon cas durant ma carrière de basketteuse, je ne regardais tellement pas mes avancées que j’avais souvent l’impression que ma pratique manquait de sens).

Il y a une chose que j’ai compris assez tardivement mais qui ne me quitte plus aujourd’hui. 

C’est que si tu ne regardes pas ce que tu accomplis et ce qui fonctionne pour toi, tu ne peux pas le reproduire encore et encore dans ton business jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus.

  • Avoir de la concurrence

Je ne parle pas souvent de cette partie-ci mais elle a été très importante dans ma carrière de sportive de haut niveau. 

En effet si on considère la première et la deuxième division françaises (les divisions où j’ai principalement joué), il y a 24 équipes et à mon poste de meneuse de jeu, il y avait en tout et pour tout une trentaine de places. 

Considérant que la plupart du temps nous signons des contrats de 10 mois, ta place est remise en jeu après chaque saison. 

Dans ce milieu rien n’est acquis et il y a une réelle pression autour de cette notion. 

Quel est le parallèle que je fais avec l’entrepreunariat ? 

La concurrence est bien présente aussi dans ce milieu et il y a un vrai travail de fond à effectuer pour se démarquer des autres dans ton domaine. 

Pour ma part j’ai toujours fait la différence dans le temps par rapport à la qualité et la regularité de mon travail. Ainsi que par la spécificité que j’amenais dans chacune de mes équipes : leadership et créativité dans le jeu.

Des autres très bons professionnels dans ton domaine il y en a c’est certain. 

A toi de trouver ton propre style en tant qu’entrepreneur et à afficher clairement ce que tes clients vont gagner en travaillant avec toi plutôt qu’un autre. 

  • Connaître son stress- ses émotions

Tout au long d’une carrière entrepreunariale ou sportive tu vas rencontrer des moments de stress intense, des joies intenses et de grosses déceptions

Quoiqu’il se passe ce sera de l’intensité. 

L’enjeu ici est de trouver l’équilibre entre vivre ses émotions et ne pas pour autant se laisser dominer par elles. 

C’est un réel apprentissage continu.

Pendant ma carrière de sportive je suis passée par plusieurs phases, adolescente j’étais très expressive sur le terrain, un vrai volcan. 

Capable du meilleur comme du pire. Avec des gestes et des paroles non maitrisée. C’était le feu à l’état pur.

Puis au fur et à mesure de mes expériences, je commençais à maitriser ces émotions et à ne plus me laisser dominer par elles. 

Je suis également passée par une phase où je me suis coupée de toutes émotions, où je me faisais croire que je ne ressentais plus rien. 

J’apprends encore aujourd’hui à maitriser ce feu. A le mettre à mon service. 

Notamment en prenant conscience de mes émotions quand elles se présentent, à m’autoriser à les vivre, et à ne pas les laisser guider mes choix.

Un travail de chaque instant. 

  • S’entourer de partenaires qualifiés pouvant nous aider

Je finis cet article sur un de mes points préférés et qui pour moi est juste un essentiel. 

J’ai longtemps cru qu’il fallait se débrouiller seule, qu’il fallait être indépendante, ne rien devoir à personne. 

Coucou héritage familial que j’ai emporté dans mes valises ^^

Aujourd’hui, j’apprends à faire différemment et à reconnaitre la puissance de m’entourer de manière qualitative, en adéquation avec mes valeurs et avec ma destination choisie.

Je m’entoure de gens en qui j’ai confiance et avec qui j’adore passer du temps.

Et c’est tellement plus riche et tellement plus apprenant !

Je ne reviendrai pas en arrière, pour rien au monde.

C’est certes un challenge de chaque instant car étant de nature plutôt introvertie, j’aime quand même bien mes moments de calme et d’indépendance.

Cependant la voix au fond de moi qui m’accompagne depuis toute jeune et qui m’a sans doute guidée vers ce sport collectif et maintenue autant de temps en amour pour cette balle orange est toujours bien présente et se renforce de jour en jour .

Le tout en évoluant aujourd’hui autour de personnes ultra exigeantes dans leurs domaines respectifs. 

Cette voix c’est celle qui me murmure chaque matin que seul on va vite mais qu’ensemble on va vraiment bien plus loin ! 

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Quand tu laisses ta place aux autres, tu perds ta vraie place !

Quand tu laisses ta place aux autres, tu perds ta vraie place !

quand tu laisses ta place aux autres, tu perds ta vraie place !

🍂 Sujet abordé : l’équipe 🍂

Il y a quelques moi,  je retrouvais l’équipe de coaching des Aventurières dont je fais partie pour deux journées de coaching d’équipe.

Le sujet était de définir les places et rôles de chacune d’entre nous dans l’équipe.

Hormis que le week-end était riche en émotions, en avancées, en rires et en plaisir, cette phrase m’a particulièrement touchée.

“Quand tu laisses ta place aux autres, tu perds ta vraie place.”

J’ai, comme très souvent, recroisée l’information avec mon vécu d’ancienne basketteuse pro et j’ai encore un peu plus compris pourquoi tant d’équipes finissent par se détester, où par collectionner les joueurs/euses de talent sans rien ou peu réussir à produire collectivement en terme de résultat.

Cette notion de place ou de rôle dans une équipe est juste essentielle.

Tant que tu ne prends pas ta place au sein du collectif ça ne peut pas fonctionner (si tes curseurs de mesure se rapprochent de la sérénité, l’épanouissement des membres et le long terme bien sûr).

Et la place arrive avant le rôle. Puisque le rôle n’est que l’expression de tes compétences au sein de l’équipe.

La place fait écho au territoire.

Quel est ton territoire dans un collectif donné ?

Toute comparaison avec la famille ou le couple est totalement bienvenue.

Car elle est à mon sens totalement la même, simplement exploitée dans un autre contexte.

Et quand on parle de place, on n’est pas sur une info mentale mais plutôt sur quelque chose de l’ordre du ressenti physique, un ressenti dans le corps.

A quel place tu te sens parfaitement bien dans le collectif ?

Et ce n’est pas à qui que ce soit d’autres de décider pour toi.

Ta place c’est celle que tu t’octroies, de toi à toi.

Et comme on parle d’équipe dans ce volet-ci, tu comprends bien que tant que tu ne prends pas la responsabilité de te mettre dans ton propre siège, les autres membres de l’équipe ne pourront pas profiter à 100% de la synergie d’équipe.

👉 Ce que j’ai retenu de ces deux jours, c’est encore un peu plus que la responsabilité individuelle est bien la clef d’une équipe.

Et que c’est au leader d’insuffler et d’encourager à cette prise de responsabilité individuelle s’il veut un collectif puissant et autonome.

Pendant des années, avec déjà ce fort intérêt pour la synergie d’équipe, j’ai cru qu’en prenant soin des autres et en étant plutôt tournée vers l’extérieur en premier lieu, dans une logique de générosité, c’était la position gagnante.

Je me rends finalement compte que ma position n’était pas totalement déconnante mais qu’elle manquait simplement d’un regard en premier lieu tourné vers l’intérieur avant de diriger ma force de frappe et mon énergie et ma générosité vers l’extérieur et donc vers l’équipe.

En résumé et parce que j’ai décidé d’assumer encore un peu plus mon goût pour la vulgarisation des informations importantes :

👉 La clef de la réussite d’une équipe part de la capacité à chacun de ses membres de se regarder le nombril avant de regarder celui des autres.

YOUR TURN 👇

Qu’est ce qui résonne chez toi à la lecture de ce texte ?

Quelle place prends-tu au sein de ta famille, ton entreprise, ton équipe ?

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Comment choisir son futur club : mes 9 critères indispensables ?

Comment choisir son futur club : mes 9 critères indispensables ?

Ah l’intersaison. Cette période particulière où on est parfois amenés à changer de club. Aujourd’hui j’avais envie de vous proposer à vous parents de joueurs, et vous joueurs qui souhaitez aller vers d’autres horizons, quelques éléments sur lesquels s’interroger avant de sauter le pas.

Pourquoi en parler maintenant me direz-vous ? Parce que comme pour tout objectif, la préparation est une des nombreuses clefs de la réussite. 

 

Et parce qu’avec le contexte actuel et mes différents échanges avec les entraineurs en poste, j’ai bien senti que les clubs commençaient tranquillement et dores et déjà à s’organiser pour la prochaine saison. 

 

Comment choisir ton futur club : mes 9 critères indispensables  ? 

 

Background : jetter un oeil en arrière

 

Internet est un fabuleux outil pour trouver toutes les informations que tu souhaites. De manière générale, les clubs aiment mettre en avant leur parcours depuis leur création. Vous aurez déjà en votre possession, de nombreuses informations concernant l’ancienneté, la présidence, l’organisation interne et la stabilité ou non du club. 

 

Réputation 

 

Il est important que vous vous fassiez votre propre idée d’où votre enfant va mettre les pieds. Pour cela, si vous en avez l’occasion déplacez-vous, allez voir un ou des matchs avec votre jeune pour prendre la température « in situ ». Une fois sur place, n’hésite pas à discuter avec les gens : président, coach, joueurs.

Stabilité 

 

Autre point important : la stabilité d’un club. Existe- il depuis longtemps ? Est il en création ? Le président ou le comité directeur change-t-il souvent ? Est-ce un club qui mise sur l’avenir ? 

Y’a-t-il un projet sur long ou moyen terme en place en son sein ? N’hésitez pas à poser ces questions, vous, parents ou toi jeune joueur si tu te sens à l’aise avec ça.

Ça peut éviter de nombreuses erreurs… Parole d’ancienne joueuse qui n’a pas toujours posé toutes ces questions en amont…

 

Ambition 

 

Ça rejoint le coté projet sur le long ou moyen terme au sein du club. Qu’est ce que vise le club en terme d’objectif club ? Quels sont les objectifs d’équipe que votre jeune va intégrer ? Quels sont les attentes individuelles ?

Encore beaucoup d’informations précieuses à récolter en posant ces questions.

Et si le club n’arrive pas à vous fournir ces informations-ci, ça vous donne également de l’information précieuse. Peut-être que ce n’est pas le bon endroit pour lui… 

Se renseigner sur ton futur coach 

 

Passion et amour du jeu ? 

 

Un coach passionné, c’est l’assurance qu’il ne comptera pas ses heures et qu’il fera tout en son pouvoir pour avancer aussi difficile que ça soit. 

Et pour jouer à bon niveau, la passion doit être présente, sinon la motivation en prendra un coup dès lors que les difficultés pointeront le bout de leur nez. 

 

Compétences ? 

 

Nombre d’entraîneurs s’arrêtent de se former après l’obtention de leur diplôme. Ça ne veut pas dire qu’ils sont mauvais mais il y a des chances qu’il soit très focalisé sur la technique et qu’il ne voit pas l’importance de la psychologie, de la préparation physique ou encore d’ un problème de respiration ou de posture. 

 

La formation continue du coach contribue à ce que l’entraîneur soit le plus armé possible pour faire face aux difficultés qu’il risque de rencontrer en chemin et à agir de manière adaptée et individidualisée pour te faire progresser selon ton cas.

Expérience ? 

 

N’hésitez pas a questionner directement le coach sur son expérience : qui il a entrainé, où est ce qu’il s’est formé ? Est ce qu’il continue de le faire ? Comment il aime travailler ? Qu’est ce qui est le plus important pour lui pendant une saison ? Est ce que le développement individuel du joueur l’intéresse ? 

 

Ensuite vous pouvez aussi utiliser internet ou votre réseau autour de vous pour questionner afin d’avoir plus d’informations. 

 

Parce que parfois, qu’on se le dise, les coachs vont regarder en premier lieu à leurs intérêts et à cet du club et auront parfois des discours pailletés pour attirer votre jeune dans leur club sans réel projet derrière.

Ça arrive… et c’est de votre ressort de prendre toutes les informations en amont pour effectuer votre choix en toute conscience. 

 

Qui de mieux que ses anciens joueurs pour parler d’un coach ? 

 

En revanche, ne vous contentez pas d’un seul avis il risque de ne pas être suffisamment représentatif. Il est aussi important de se faire sa propre idée. 

Ne vous contentez pas de regarder uniquement les résultats obtenus non plus, allez plus loin. 

 

Méthodologie / pédagogie ?

 

S’intéresser à ce point peut s’avérer bénéfique pour la suite de votre jeune.

Quelle est la façon d’entraîner du coach ? A-t-il une méthodologie particulière concernant le tir, le footwork, la préparation physique ou d’autres éléments ? 

Prend-il le temps d’expliquer ce qu’il veut et comment il le veut ? Donne-t-il la parole à ses joueurs ? Est il plutôt sur un management « old school » ou plutôt « moderne » ? A-t-il besoin de crier sur ses joueurs pour se faire entendre ou est-il davantage serein et en maîtrise de ses émotions ?

Toutes ces indications peuvent être précieuses avant de faire un choix et se rendre sur le terrain est une fois de plus très précieux pour obtenir ces informations.

Alchimie ? 

 

On a tendance à parfois l’oublier ou le reléguer au second plan mais le feeling est un critère important dans le choix de son futur coach. Il constitue une des multiples conditions de réussite. 

 

En effet, l’entraîneur, c’est celui qui va aider votre jeune à progresser dans son parcours sportif et souvent même extra sportif par ricochet.

Si le feeling ne passe pas entre eux, dès le début, si vous n’avez pas un bon contact, sa progression s’en ressentira très certainement. 

 

Il est donc nécéssaire que vous dialoguiez avec votre jeune et qu’il se fasse confiance sur ce point la. 

 

Si après les premières discussions, vous ou lui ne vous sentez pas à l’aise il y a de grandes chances que ça ne fonctionne pas correctement par la suite. 

 

Vous pouvez le questionner après coup pour savoir comment il se sent ? Si la discussion qu’il a eu avec son futur coach a été fluide ? Si il s’est intéressé à votre jeune ? S’il lui a demandé quels étaient ses motivations et ses objectifs personnels ?  Ou au contraire s’il a senti qu’il essayait  juste de le faire venir dans son club ? Ou/et qu’il n’a parlé que de lui et de son club ?  Ça vous donnera déjà quelques indications supplémentaires pour vous aider à cheminer sur le futur choix de vos enfants. 

 

Nous voici au bout de mes conseils pour que vous puissiez avoir quelques éléments concrets à disposition pour faciliter la prise de décision de votre jeune en devenir. 

 

Pour plus d’informations et/ou un suivi individualisé d’accompagnement de jeune carrière, contactez-moi par mail à hello@basketball-impulsion.com ou par téléphone au 0650254537.

 

 

 

 

 

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Comment faire pour trouver de la stabilité dans le jeu ?

Comment faire pour trouver de la stabilité dans le jeu ?

Toi jeune sportif ambitieux, avec des rêves plein la tête…

EST-CE QUE ça te viendrait à l’idée de t’assoir sur une chaise à 3 pieds ?

 

Si tu es casse-cou peut être que oui, pour te lancer un défi c’est possible également, mais pour être bien confortablement assis et stable, est ce que ça te viendrait à l’idée ?

 

Parents et entraineurs de ces jeunes sportifs ambitieux, est ce que ça vous viendrait à l’idée de proposer à ces jeunes de s’assoir sur cette chaise bancale ?

La réponse est bien évidemment non.

 

A ce stade là tu te demandes certainement pourquoi je te parle de chaise un dimanche matin ? 

 

Non je n’ai pas signé un CDI chez Ikea pour vendre des chaises Odger.

 

Je te parle de ça parce que c’est ce qu’il se passe à chaque fois que vos jeunes se retrouvent sur le terrain, confronté à la pression du jeu lorsqu’il n’a pas de suivi en préparation mentale. 

 

Je m’explique, considérons que cette chaise, qui normalement construite repose bien sur ses 4 pieds soit la représentation de la pratique du sport de haut niveau.

 

Le premier pied représente la partie technique : tout ce que vos jeunes apprennent sur le terrain, la plupart du temps balle en main pour le basket. Ce point là est plutôt très bien maitrisé chez nous, c’est vrai, il est le résultat d’une politique formation orientée en ce sens depuis des années.

 

Le second pied représente la partie tactique : tout ce qui concerne l’aspect QI basket comme j’aime à l’appeler. Apprendre à mettre la balle au bon endroit, au bon moment. Ou encore savoir exécuter des systèmes de jeu et pourquoi on exécute ce système dans telle situation, plutôt qu’un autre.

 

Le troisième pied représente quant à lui, la préparation physique. Comme son nom l’indique c’est tout ce qui préparera le corps à encaisser l’intensité de la pratique sur le terrain et qui permettra de réaliser les gestes techniques en toute sécurité.

Et comme tu t’en doutes nous arrivons maintenant sur le dernier pied, qui est encore très branlant actuellement en France, et qui représente la préparation mentale. 

 

Ce dernier pied c’est celui qui va aider à avoir les idées claires et la tête froide quand le joueur sera sous pression. C’est celui qui va aider à se connaitre en tant que personne et qui va permettre au sportif de grandir par conséquent. C’est celui qui va permettre de prendre du recul dans une activité qui est plutôt orientée dans l’action répétée.

 

Et il est tout aussi important que les 3 autres pieds de la chaise ! Car sans lui la stabilité fait défaut. Tu l’auras compris à présent avec cette image je pense.

 

Je me suis à titre perso, beaucoup assise sur une chaise à 3 pieds durant ma carrière professionnelle de basketteuse sans arriver à saisir ce qu’il me manquait.

Ce n’est que quelques années après que j’ai compris ce qui me faisait défaut. Et que j’ai enfin pu rééquilibrer ma chaise 🙂

 

C’est pourquoi aujourd’hui je suis très attentive à cet équilibre dans mes accompagnements de jeune carrière pour sportifs ambitieux. 

 

Pour travailler avec moi sur ce pied manquant à la chaise, très simple : un appel au 0650254537, un SMS ou un MP sur Facebook, et on prend une demie-heure d’échanges pour cibler le vrai besoin de votre jeune et ce qui va leur permettre de performer à la hauteur de leur véritable talent. Avec la possibilité de mettre en route un accompagnement hyper individualisé, comme ça ne se voit nul part ailleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les 12 raisons de pratiquer le 3vs3 en complément du 5vs5 pour les jeunes joueurs-ses ambitieux-ses

Les 12 raisons de pratiquer le 3vs3 en complément du 5vs5 pour les jeunes joueurs-ses ambitieux-ses

Crédit Photo : Arnaud Masson Photography

Article long pour coachs, parents de joueurs, et joueurs-ses, le tout sauce ambition 🙂

 

Ce week end, j’étais m’assoir tranquillement en tribune de l’open de France de 3X3. Lieu où j’ai d’ailleurs pris un fantastique coup de soleil de la tête aux cuisses ^^

 

Bref je te passe les détails. 

 

Et j’ai, pour la première fois en 15 ans d’hyperactivité sur le terrain, pris le temps d’observer, de réellement observer et d’écouter ce qu’il se passait autour de moi.

 

Je sais qu’il y a une petite gue-guerre entre les pro 5vs5 et les pro 3vs3, rien qu’au sein de ma famille il y a déjà des points de vue qui divergent. 

 

Et je ne rentrerai pas dans le débat de la préférence, ou du le 5vs5 c’est mieux parce que…

 

Je préfère te livrer mes observations sur à quoi ça peut servir de pratiquer le 3x3 en dehors de ta saison ou en complément. 

 

En fait aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours joué en extérieur dès que je voyais un panier et parfois même j’ai varié les plaisirs en jouant avec les pieds dans un City stade. 

 

La population y était souvent masculine pour le coup, ce qui me faisait apprendre à élever mon niveau physique et mon QI basket si je voulais pourvoir jouer contre eux, et réfléchir différemment pour utiliser mes forces à moi contre un garçon qui était plus fort physiquement.

Là en loccurence, le 3X3 encadré par la FFBB c’est pas la même histoire que le basket en street.

Les femmes jouent contre les femmes, et les hommes jouent entre eux. 

 

En revanche, ce que je souhaite te partager à travers cet écrit, c’est qu’il y a une bonne poignée de raisons de pratiquer le 3X3.

 

🔥 Du Point de vue technique :

 

  • si t’as pas de handle ou de déxtérité pour les non anglophones, ça va être difficile de pouvoir passer ton adversaire. Les espaces sont plus larges qu’en 5vs5 et la possibilité de faire la différence balle en main est plus grande. Tu as donc tout intérêt à travailler sur ce point précis en dehors des tournois ^^ (à part si t’es un poste 5, et encore que… Elena Delle Donne nous prouve bien le contraire.)

 

  • l’importance de la vision de jeu : en 3vs3 le jeu est accéléré, c’est comme si t’appuyais sur avance rapide constamment, du coup chaque fois que tu ne vois pas la bonne passe à faire dans le bon timing tu désavantages ta team. C’est d’ailleurs un point que j’aime particulièrement et je me suis bien arrachée les cheveux en tribunes par moment quand il y avait le petit caviar à la fin qui n’était pas vue dans certaines teams.

 

– ça m’amène sur le 3ème point : savoir faire une bonne passe. Comme dit, le 3vs3 ça va vite, et si tu n’as pas l’habitude d’avoir de l’exigence sur ta qualité de passe en 5vs5, le 3vs3 risque de te faire passer un sale quart d’heure !

le travail d’appui : toujours concernant la vitesse de jeu, sur la pratique de 3vs3 les appuis rapides au sol sont primordiaux. Car si on revient au fait que tu as travaillé ton handle et que tu fais la différence balle en main, mais que tu n’arrives pas à organiser tes pieds pour shooter vite ensuite, tu perdras ton avance durement gagnée face à ton vis-à-vis et tu ne pourras pas scorer. Et dans une équipe de 3, si un joueur ne peut pas scorer, tu te doutes que ça devient vite problématique !

 

🔥 Du point de vue Tactique :

Ce point là c’est mon dada, le 3vs3 c’est une course dans la durée. Le vainqueur du tournoi c’est celui qui aura réussi à mieux gérer ses efforts pour encore avoir de la fraicheur sur le dernier match (la finale) et pouvoir encore envoyer en terme d’intensité.

Du coup, comme une des particularités du 3vs3 est qu’il n’y a pas de coach, il y a un facteur communication entre les joueurs-euses qui entrent en compte et qui est juste essentiel !

Et en plus ça développe des compétences qui serviront ailleurs que sur un terrain de basket, elle est pas belle la vie ? 

Revenons-en à nos moutons, si tu veux gagner le match final, t’as tout intérêt à jouer avec tes forces en présence, c’est à dire que d’une part c’est hyper important d’avoir réfléchi à la construction de ton équipe en amont.

J’ai observé que les plus fortes équipes sont celles qui ont deux petits arrières rapides qui sont bons des deux côtés du terrain, avec un QI basket importants et une adresse fiable, un ailier puissant capable de défendre à l’intérieur, et un poste 5 puissant et avec des bonnes capacité de finition, une bonne qualité de passe et une intelligence de jeu. 

 

D’autre part, c’est important également d’observer contre qui tu joues à chaque match et de cibler quelles sont les faiblesses adverses pour pouvoir appuyer dessus et t’économiser au passage.

 

Ex : je joue contre une équipe dont le plus grand joueur mesure 1m70 et j’ai dans mon équipe un poste 5 qui mesure 1m90 capable de scorer, je gagnerai peut-être en énergie à lui donner 3 ballons sur 4 dans mes attaques, plutôt que de me fatiguer à driver sans cesse.

 

🔥 Du point de vue Physique :

Le 3vs3 est plus rapide que le 5vs5, l’attaque dure 12 secondes, c’est moitié moins que le traditionnel 5vs5, les efforts sont par conséquent différents. 

 

Bien que la pratique du 5vs5 soit déjà demandante en préparation physique, Le 3vs3 demande encore plus d’être « in shape » comme on dit.

Si ce n’est pas le cas, on risque de s’en rendre compte très rapidement. Parce que non seulement dès le premier match, y’a besoin d’avoir du feu dans les jambes et dans les poumons mais en plus il faut tenir les efforts tout au long de la journée car les matchs vont s’enchainer. 

 

De ce que j’en ai vu et pratiqué (et oui je te parle aussi de ma propre expérience de joueuse ^^) le 3vs3 demande vitesse, endurance, résistance aux contacts et puissance.

Le combo des 4 est pour moi la meilleure façon de s’y préparer. 

 

D’ailleurs, si des préparateurs physiques passant par là, veulent apporter des précisions sur ce point là, je suis preneuse pour enrichir mon écrit et mes connaissances.

 

🔥 Du point de vue Mental :

Autonomie : le 3vs3 développe des qualités d’autonomie car il n’y a pas de coach au bord du terrain pour donner les consignes. Le 3vs3 développe la capacité à faire beaucoup de choix rapides et par conséquent à se tromper souvent.

 

Le fait d’être 3 et non 5 permet plus d’initiatives prises par le joueur. Je ne rentrerai pas dans les calculs parce que je n’aime pas ça, mais c’est mathématique sur ce coup-là.

 

Responsabilité au centre : en 3vs3 le joueur est devant ses responsabilités, car à 3, si tu ne les prends pas, ça peut vite devenir problématique pour ton équipe.

En 5vs5 la responsabilité est plus diluée puisque l’équipe est plus grande. Et il est possible de se cacher dans le corner pour ne jamais recevoir la balle. ^^

En 3vs3 tu ne peux juste PAS !

 

Créativité : ah une de mes caractéristiques préférées 🙂 

En 3vs3, la créativité a toute sa place, les gestes spectaculaires sont les bienvenus et même très utiles pour passer son vis-à-vis. Comme je le disais plus haut, il y a plus d’espace en 3vs3 qu’en 5vs5 pour créer à partir d’une situation balle en main. 

Ça met le cerveau en position ON sur la créativité. Il n’est pas possible de foncer tête baissée uniquement, enfin c’est possible, mais si l’objectif est d’arriver en finale, ce ne sera pas suffisant.

 

Organisation/préparation : ce point rejoint les deux premiers, pour jouer en 3vs3 il est nécéssaire de développer un sens de l’organisation en amont de la compétition. 

 

Compétence nécéssaire : savoir organiser sa préparation, car on ne débarque pas sur la compét’ du jour au lendemain. (enfin c’est toujours possible de le faire, mais comme chez Basketball Impulsion la vision c’est le long terme, je ne parlerai pas de cette option !) 

 

Énergie : je l’ai évoqué entre les lignes un peu plus haut, mais la pratique du 3vs3 nécessite de bien se connaitre et de bien gérer son effort pour tenir dans la durée. 

Ce qui veut dire, être à l’écoute de son corps, de plus la pratique du 3vs3 est la plupart du temps en extérieur et si c’est comme ce week-end, sous un soleil de plomb !

D’où une vigilance à avoir sur l’hydratation et l’alimentation à surveiller pour optimiser ses performances pendant les rencontres. 

Transiter vite : le rythme du 3vs3 demande de passer très vite d’un état mental à un autre. Du genre « ah m*** j’ai raté mon lay up à ah mais faut que je défende sinon je vais encaisser ».
Du coup ça permet de développer cette capacité à rester dans le moment présent et à ne pas ruminer sans arrêt l’action passée. Un vrai plus lorsqu’on revient en 5vs5 ! 

 

Tu l’auras compris (je l’espère) le 3vs3 est un fantastique révélateur de ce qu’il te reste à travailler pour être meilleur-e dans ta pratique du 5vs5 si tu es un joueur de 5vs5.

Et il est fantastique si tu es un joueur de 3vs3 tout court car il est source d’apprentissages à plusieurs niveaux ! 

 

Cet écrit s’adresse aux joueurs ambitieux-ses, aux coachs qui cherchent à rendre meilleurs leur joueurs-euses, et aux passionnés de basket qui aime lire sur cette exigeante discipline qu’on prend tant plaisir à regarder 🙂 

 

Et comme je sais que cette pratique divise au sein de la grande famille basket, je suis intéressée de connaitre ton point de vue perso sur la chose. 

Si tu le souhaites tu peux partager directement en commentaires tes remarques sous l’article, je les lirai avec attention.

 

Impulsionément ! 

Mélissa

 

 

 

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