Steve Kerr est l’un des tous meilleurs entraineurs de l’un des plus prestigieux championnats de basket au monde, la NBA.

Dans cet article j’ai eu envie de vous parler de sa philosophie pour vous faire découvrir qui se cache derrière l’homme affectueux et amical avec ses joueurs, tout autant que l’homme aux 3 pts assassins. 

La première chose à savoir sur Steve Kerr, c’est qu’il n’est pas arrivé à a tête des Warriors sans une préparation de haut niveau. 

Après sa carrière de joueur NBA, en devenant consultant pour une chaine de télévision, il a continué à apprendre de tous les coachs qu’il interviewait. 

En posant certaines questions inintéressantes pour le téléspectateur mais qui nourrissait sa vision de futur coach.

Autrement dit il avait une vision et il s’entrainait chaque jour à apprendre davantage pour accomplir cette vision, peu importe l’endroit où il se trouvait.

Il s’est aussi énormément inspiré de ses mentors tel que Greg Popovic ou encore Phil Jackson, qu’il a côtoyé en tant que joueur ou en tant qu’assistant. 

Il s’est préparé pendant des années à prendre ce rôle de coach, en écrivant régulièrement dans un journal les plays (systèmes) qui l’intéressait, les valeurs qui l’animait et le style d’organisation qu’il avait envie de leader.

Il développait sa philosophie dans le temps de cette manière, de telle sorte que lorsqu’il a eu des entretiens pour devenir coach il était totalement prêt avec une 50aine de plays en stock et une philosophie prête à être pitchée et soutenue devant les propriétaires de franchises NBA.

  • Les 4 piliers fondamentaux de la culture de l’organisation des Warriors

Le fun avant tout : Steve Kerr met un point d’honneur a ce que chacun des membres de son organisation trouve du plaisir au quotidien. 

La pleine présence/conscience : s’assurer de faire les choses le plus justement possible pour soi et pour l’équipe.

La compassion : entre joueurs et envers le jeu en lui même 

La compétition. 

  • Les 2 éléments qui ont particulièrement attiré mon attention dans le management de Steve Kerr

Le premier, c’est le fait de construire son projet collectif autour des individualités dont il dispose et non pas d’imposer un style prédéfini par lui-même. 

Ce qu’il veut dire qu’il tolère les pertes de balles de Stephen Curry par exemple, même si cela ne correspond pas à son idéal de jeu. 

Ou encore qu’il prend Draymond Green pour qui il est, avec toute l’intensité émotionnelle et les débordements qui le caractérise. 

Il n’essaye pas de changer ses joueurs, il les prends là où ils sont dans le moment et il tâche de les faire grandir à partir de qui ils sont. 

Le second point qui m’a particulièrement marqué dans son style de management est qu’avant de prendre ses fonctions, il observe et analyse l’organisation et les forces en présence. 

Le but étant pour lui de capitaliser sur l’existant et sur le déjà accompli. Une belle preuve d’intelligence et d’humilité en somme. 

Il nomme plusieurs fois son désintérêt d’arriver dans une nouvelle organisation en tant que l’homme qui veut tout changer et un imposer sa façon de voir les choses.

Dans la continuité de l’humility-party, Steve Kerr considère que les bonnes idées peuvent arriver de n’importe où. 

C’est comme ça qu’il s’est retrouvé en position d’avoir une suggestion au beau milieu de la nuit de la part d’un de ses « hommes à tout faire » avant un match décisif de finales NBA. 

Ils ont ensuite discuté de l’idée le matin même, pour qu’au final le coach décide de bousculer ses plans de match suite à cette idée victorieuse. 

  • Mindset d’un coach sans ego 

Concernant la partie mindset et sa façon de manager ses joueurs, Steve Kerr ne fait aucune distinction entre les joueurs. 

Cette attitude vient en partie du fait qu’il a été joueur de banc pendant des années et qu’il sait à quel point le joueur dans cette position a besoin d’être concerné et considéré. 

C’est pourquoi il attache une importance fondamentale à discuter avec l’intégralité de ses joueurs régulièrement en dehors du terrain et les encourage à prendre part à la stratégie collective lors des entretiens individuels. 

Je l’ai nommé un peu plus haut mais l’un des piliers du management de Steve Kerr est le fun et il part du principe qu’il vaut mieux s’aérer l’esprit quand rien ne va que de continuer à s’acharner sur quelque chose qui ne fonctionne pas. 

De plus, il est de par son expérience de la vie (il a perdu son père à la vingtaine, mort d’une balle dans la tête), sans arrêt en train de relativiser et ne fait pas du basket l’unique centre de sa vie. 

Il est un homme qui cultive volontairement de multiples centres d’intérêt et invite ses joueurs à en faire de même s’ils le souhaitent. 

J’espère que ce court résumé de « The team Building strategy of Steve Kerr » des leadership case studies t’aura plu et t’aura été utile. 

Si c’est le cas, laisse moi tes retours en commentaires ci-dessous et dis moi ce que tu emmènes dans ton coaching à toi pour implémenter dès tes prochains entraînement. 

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